Témoignages - Violences en collectivités

Dès la maternelle… | Témoignage – Violences à l’école

Nous avons déscolarisé nos enfants en mars 2016, après deux semaines de vacances de février passées à répéter, tous les jours et plusieurs fois par jour, « on ne veut pas y retourner ».

L’histoire commence par 2 enfants pleins de vie, heureux de découvrir un nouveau monde et de nouveaux visages, lors de la scolarisation en PS. A l’époque, je n’avais absolument aucune connaissance de nos droits en matière d’IEF – pour moi, l’école était vraiment obligatoire. Les enfants eux, y allaient en courant, et tambourinaient sur la porte d’entrée quand elle n’était pas ouverte à leur arrivée.

L’ombre a commencé à s’étendre sous la forme d’une histoire de clés. Mon fils a commencé à les avoir en horreur, il refusait qu’on ferme les portes, il hurlait quand on ne lui confiait pas la garde du trousseau – et il ne voulait plus mettre les pieds à l’école. La maîtresse et la directrice, interrogées, n’avaient aucune explication à fournir. J’ai profité de vacances pour rassurer mon fils autant que possible, sur nous, sur lui, sur mon Amour inconditionnel et ma présence pour le protéger. Et finalement, ça c’est tassé. Il recommençait à courir pour aller à l’école.

Puis un déménagement, pour une école plus petite, et en moyenne montagne. Avec des familles toutes issues de hameaux plus ou moins isolés. On s’est dit chouette, une école de campagne, ça va être génial.

Mais bien au contraire … Pour dresser un état des lieux rapide :

En MS (pour ma fille) :

  • Mises au coin répétées
  • Chaise du mauvais élève, en plein milieu de la classe
  • Cris permanents (l’instit, interrogé par mes soins, avoua avoir conscience d’être dépassé, et ne pas avoir d’autre solution)
  • Toilettes ouvertes dans le couloir d’entrée de l’école (vous aussi, vous avez du mal à y croire ?)
  • Violences quotidiennes entre enfants, absolument pas gérées par les adultes encadrant
  • Et, pour couronner le tout, attouchements sexuels par des garçons de MS sur des petites filles de PS, MS et GS (oui, vous avez bien lu), d’abord NIES par le personnel, puis décrits comme des faits sans gravité (« il faut bien qu’ils apprennent la vie », nous a-t-répondu)

En GS (pour mon fils) :

  • Imposition de temps d’APS
  • Imposition de classe verte (pour remplir les quotas, selon l’instit. Mon fils pleurait pour ne pas y aller, elle a utilisé tous les moyens possibles pour le soumettre – viens avec un doudou, viens avec des couches, tu dormiras avec les filles, tu dormiras avec les adultes, etc, etc)

Tout cela s’est soldé par un gros mal-être, des pleurs à n’en plus finir, et des supplications pour rester à la maison. Fort heureusement entre temps, j’avais fait des recherches sur le mal-être scolaire, et découvert que l’école n’est pas obligatoire, et que l’Instruction en Famille est un droit, pour tous.

Vous aimeriez vous aussi apporter votre témoignage sur les violences en collectivité ? que vous soyez parent, enseignant, agent de collectivité, enfant, adolescent – n’hésitez pas à nous contacter.


~Témoignage anonyme, pour school.ityourself.


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